2026 NHL Draft

Charlie Morrison reprend sa place et attire les regards

Charlie Morrison reprend sa place et attire les regards

Le défenseur des Remparts de Québec, Charlie Morrison est de retour à la ligne bleue des Diables Rouges, alors que les réflecteurs sont tournés vers lui.

Nov 6, 2025 by Adrien Wilmot
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Charlie Morrison n’a pas mis de temps à rappeler pourquoi son nom circule sur les listes d’observation du repêchage de la LNH depuis l’an dernier. 

Revenu au jeu après avoir raté le début de la saison en raison d’une blessure au poignet, le défenseur de 18 ans a effectué un retour remarqué en marquant dans une victoire convaincante de 6–1 face à l’Océanic de Rimouski.

«C’était vraiment excitant d’être de retour avec les gars, a dit Morrison. Je m’entraînais avec eux depuis un moment, alors juste de revenir dans des vrais matchs, ça a fait du bien. »

À 6 pieds 3 pouces et 200 livres, Morrison présente un gabarit et des qualités qui ne passent pas inaperçus auprès des recruteurs. Il est l’un des six seuls joueurs de la LHJMQ à avoir obtenu une cote « B » dans le classement préliminaire de la Centrale de recrutement de la LNH — ce qui le projette comme choix potentiel de deuxième ou troisième ronde en 2026. Plus tard ce mois-ci, il représentera d’ailleurs l’Équipe LCH lors du Défi des espoirs LCH–É.-U., à Calgary et Lethbridge, aux côtés de son coéquipier Maddox Dagenais.

Mais Morrison insiste : rien de tout cela ne change son quotidien.

« C’est sûr que c’est cool, a-t-il reconnu à propos de l’attention entourant le repêchage. Mais l’objectif, c’est de gagner des matchs ici et de progresser à chaque jour. J’essaie de ne pas trop y penser. »

Un défenseur taillé pour le jeu moderne

Originaire de Miramichi, au Nouveau-Brunswick, et sélectionné 28e au total par Québec en 2024, Morrison coche plusieurs cases essentielles dans la LNH d’aujourd’hui :

  • Gros gabarit et profil athlétique
  • Patin fluide
  • Première passe efficace sous pression
  • Confort à affronter les meilleurs trios adverses

Mais si on lui demande ce sur quoi il concentre le plus son développement, sa réponse est immédiate.

« Les petits détails dans la zone défensive — être un défenseur difficile à affronter, a-t-il dit. C’est quelque chose dont je suis fier. »

Pendant son absence, Morrison a mis l’accent sur sa structure, ses habitudes et son positionnement — et il souligne l’importance du groupe dans la transition.

« Honnêtement, ça s’est bien passé malgré la blessure. Être autour des gars à tous les jours, ça aide. C’est un super groupe — ça a rendu tout ça positif. »

Des premiers matchs encourageants 

Morrison compte maintenant trois matchs depuis son retour, incluant la victoire de 5–4 mercredi contre les Foreurs de Val-d’Or — un match à haut rythme dans lequel il a joué des minutes importantes et lors de plusieurs situations critiques.

Pour l’entraîneur-chef Éric Veilleux, les signaux sont déjà très positifs.

« J’adore la façon dont il s’est entraîné et préparé, a dit Veilleux. La saison commence, tu te blesses, tu vois tes coéquipiers jouer… Pendant le premier mois, il ne pouvait presque rien faire parce qu’il ne fallait pas qu’il tombe sur sa main. Mais j’adore la façon dont il s’est comporté.

Il garde les choses simples, joue physique quand c’est le temps et bouge bien la rondelle. Je suis certain que ça va continuer pour lui. »

Morrison, lui, garde les choses en perspective.

« C’est sûr que c’est encore tôt, donc il y a pas mal de choses à améliorer, a-t-il dit. J’essaie de travailler fort, faire les bonnes choses, continuer à compétitionner et bien défendre. »

Un modèle déjà bien connu des partisans

S’il y a un défenseur dont le style s’apparente au sien, Morrison pointe vers un nom familier à Québec : Kaiden Guhle, des Canadiens de Montréal.

« Il peut jouer dans les deux sens, mais il est aussi capable de frapper, de faire des jeux et de bien défendre, a dit Morrison. J’essaie moi aussi de faire les deux — ne pas en faire trop, juste montrer que je peux aider autant offensivement que défensivement. »

Regarder devant — sans regarder trop loin

Le voyage à Calgary sera son premier vrai test d’évaluation de la saison — l’occasion de se mesurer à plusieurs des meilleurs espoirs américains.

« C’est un honneur, a-t-il dit. On y va pour compétitionner et, idéalement, revenir avec deux victoires. »

Et pour le repêchage? Il sourit, mais garde les pieds au sol.

« C’est le rêve de chaque jeune. Peu importe l’équipe. Ça va être un moment incroyable. En grandissant, l’équipe de ma famille c’était Chicago, mais maintenant… j’aime juste jouer au hockey. »

Pour l’instant, le plan reste simple :

Jouer. Défendre. Progresser.

Le reste suivra.

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